Conseil national : pas de rapport sur l’encouragement précoce des langues

Malgré l’avis du Conseil fédéral qui recommandait son acceptation, le Postulat « Prévenir l'échec scolaire. Améliorer les connaissances linguistiques chez les enfants allophones au stade préscolaire déjà » a été combattu par Verena Herzog (UDC).

Avec son postulat, Mattea Meyer (PS) demandait au Conseil fédéral de consacrer un rapport afin de révéler ce qui existe déjà en matière d’encouragement et d’acquisition de la langue locale dans les institutions de la petite enfance, les effets produits ainsi que les facteurs clefs de succès et les moyens d’encourager – dans le cadre des structures d’accueil préscolaire cofinancées par la Confédération – l’acquisition de la langue utilisée à l’école. Ceci dans le but d’amener plus d’enfants allophones et ceux qui pourraient en avoir besoin, dans les lieux d’accueil préscolaire afin d’acquérir les compétences langagières nécessaires au moment de l’entrée à l’école et ce faisant, de remédier à la principale cause d’échec scolaire potentiel constatée dans le système actuel.

Estimant qu’un rapport est inutile et que la responsabilité en la matière relève des cantons, Verena Herzog a argué du fait que dans les communes, beaucoup est d’ores et déjà mis en œuvre et que de plus, les institutions de la petite enfance devraient être obligées de s’engager de façon ciblée à promouvoir l’acquisition de la langue locale du moment que le Parlement a prolongé une nouvelle fois en 2014 l’incitation financière à l’accueil extrascolaire des enfants (cf. compte rendu intégral dans le Bulletin officiel).

Avec le rejet du postulat, l’objet est liquidé.